Présidentielles Américaines (united states)

Relancé dans la campagne américaine Barack Obama veut élargir sa base


Spectaculairement relancé dans la course à la nomination démocrate après sa large victoire samedi en Caroline du Sud, Barack Obama continue à faire campagne pour prouver qu'il n'est pas seulement le candidat de la minorité noire mais de tous les Américains.

Le jeune sénateur de l'Illinois devait recevoir officiellement lundi le soutien de l'influent sénateur Ted Kennedy, frère de l'ancien président John F. Kennedy et de l'ancien candidat à la présidentielle Robert Kennedy. M. Kennedy, sénateur du Massachusetts est la figure tutélaire de la gauche américaine.

M. Kennedy devait annoncer son soutien au sénateur Obama lundi à l'occasion d'une réunion publique à l'American University de Washington, ont indiqué des sources proches de la campagne de M. Obama. M. Kennedy sera accompagné par sa nièce Caroline, la seule enfant encore en vie du couple John Kennedy et Jackie Kennedy Onassis.

Caroline Kennedy a annoncé son soutien à M. Obama dimanche dans une tribune publiée par le New York Times.

Interrogé dans l'avion qui le menait de Macon (Géorgie, sud-est) à Birmingham (Alabama, sud), M. Obama a indiqué simplement qu'il avait eu "de nombreuses discussions avec Ted depuis qu'il était entré dans la course" à l'investiture.

Preuve d'un élan retrouvé, M. Obama a rassemblé plus de 10.000 personnes enthousiastes au cours d'un meeting dans un stade couvert de Birmingham.

Dans la matinée, M. Obama avait assisté à un service religieux dans l'Harvest Cathedral de Macon, une église "multiculturelle" accueillant autant de Noirs que de Blancs ainsi que des familles amérindiennes ou d'origine hispanique.

En Caroline du sud, M. Obama a obtenu 55% des suffrages, devançant très largement Hillary Clinton (27%) et le troisième prétendant John Edwards (18%). Si sa victoire était attendue dans cet Etat, l'écart qu'il a creusé avec Hillary Clinton dépasse largement toutes les prévisions.

Un nombre record de personnes ont participé à cette primaire démocrate avec 532.000 électeurs ayant voté, contre 300.000 en 2004, et environ 446.000 la semaine dernière pour la primaire républicaine.

Le facteur racial a fait irruption dans la campagne avec ce premier scrutin dans un Etat comptant une forte minorité de Noirs (30%). Les analyses du scrutin ont montré que M. Obama avait bénéficié des voix de 80% de cette communauté et de seulement 24% des voix de la communauté blanche.

Obama a toutefois remporté presqu'autant de votes chez les hommes blancs que Hillary Clinton, souligne dimanche le Washington Post.

Interrogé dimanche sur la chaîne CBS sur les remarques virulentes de son mari à l'encontre d'Obama et leurs possibles conséquences, Mme Clinton a reconnu que l'ex-président "s'était un peu emporté". "Mais cela arrive dans une élection très disputée", a-t-elle fait valoir.(l'article arrive à ce propos.)

Dans neuf jours, des primaires et caucus se dérouleront dans une vingtaine d'Etats.

Mme Clinton est donnée favorite dans son Etat de New York mais aussi en Californie, dans le New Jersey et le Massachusetts. A eux seuls, ces quatre Etats représentent 970 délégués à la convention démocrate.

Dans la perspective du "super-mardi" du 5 février, la campagne a pris une dimension nationale.

Parmi les Etats qui entreront dans la danse le 5 février, il y a des Etats plutôt progressistes comme New York et la Californie et d'autres plus modérés comme le Kansas. Certains ont une forte communauté noire (Géorgie, Alabama), d'autres une importante communauté hispanique (Arizona, Nouveau-Mexique), d'autres sont très majoritairement blancs (Dakota du Nord, Minnesota).

Du côté républicain, la prochaine échéance arrive dans deux jours avec les primaires de Floride.

Les deux favoris républicains, John McCain et Mitt Romney sont au coude à coude, selon des sondages.

En cette fin de mois de janvier, à une semaine des primaires du « Super Tuesday », le 5 février, l'élection présidentielle ici aux Etats-Unis devient serrée, et chaque candidat cherche à se démarquer de ses adversaires en vantant ses compétences. Alors que John McCain et Hillary Clinton étalent leur expérience et leur connaissance du système « Washington », Mitt Romney et Barack Obama semblent parier sur le désir des électeurs de voir l'Amérique changer de méthode politique. Reste que les coups bas continuent d'alimenter les débats et les interminables talk-shows.

Petites phrases tous azimuts
Chez les républicains, alors que Giuliani semble chuter dans tous les sondages, John McCain vient de déclarer que Mitt Romney, son principal adversaire, a pour habitude de tergiverser pour mieux temporiser.
Dans le camp démocrate, suite à la nette victoire de Barack Obama samedi 26 janvier en Caroline du Sud (55% des voix contre 27% pour Hillary Clinton et 18% pour John Edwards), Bill Clinton a minoré le score d'Obama, le comparant à ceux que faisait, dans les années 1980, le révérend noir Jesse Jackson, candidat démocrate malheureux dans deux élections présidentielles. Mais Bill Clinton a oublié de mentionner que Jackson avait gagné cet Etat de manière un peu artificielle, en partie parce qu'il était né à Greenville, en Caroline du Sud, qui plus est un Etat à forte population noire. Un peu de mauvaise foi ?

La dynamique Obama
Lorsque Caroline Kennedy, la fille du président John F. Kennedy, compare Obama à son père, dans un article paru dans le New York Times, et que son oncle Ted Kennedy, le très influent Sénateur du Massachusetts, apporte lui aussi son soutien au jeune Sénateur de l'Illinois, on se rend compte qu'Obama est bien dans la course. Mais c'est à New York, dans l'Etat d'adoption d'Hillary Clinton, que j'ai pu constater, dimanche dernier, la ferveur des partisans d'Obama, outrés par la soudaine « racialisation » de la campagne. Des centaines de militants étaient assemblés en une troupe multiethnique devant les marches de la mairie, inspirés par le « Yes we can » (« Oui, nous le pouvons! ») du très optimiste discours de victoire d'Obama, prononcé la veille devant 1500 supporters à Columbia, en Caroline du Sud. « Les cyniques, qui croyaient que ce qui a commencé dans les neiges de l'Iowa n'était qu'une illusion, ont entendu une histoire différente », avait-il déclaré. Reprenant le thème de la diversité chère à Obama, Eric Adams, un homme politique local, lançait à la foule déchaînée: « Dites-le à la planète : nous sommes tous membres de la plus belle race qui soit – la race humaine ».

ALLEZ HILLARY!!!!!!!!

Non mais déjà faut se concentrer sur le programme. Je m'y interesserai à l'avenir.
Cela étant, je pense que tout ceci est un leurre! Obama c'est bien, mais c'est ...une personnalité du moment. Il a très pe de chance contre un Républicain. Les CLinton ont déjà gouverné!

Je veux les CLinton sans l'autre stagiaire de -

C'est vrai que ça va etre chaud face aux républicains.....Mais les américains veulent écrire l'histoire et marquer leur temps! Ils pourront se venter d'avoir été les premiers électeurs américains à avoir élu un black président.
Obama power!!!!!!!!!!

Allez let's go!

Si l'un ou l'autre remporte le duel final...j'imagine que le "perdant" aura une place à la maison Blanche.

Ce sera surement le cas puisqu'il sont potes à la base.
Et pour unir tous les démocrates c'est la chose à faire.

Vous vous doutez bien que j'étais heureuse dernièrement après que Hilary (même si elle se prépare à l'assassinat de Barack) ce soit alliée à Obama.

En parlant de cette histoire... On ne parle que de ça aux States et même ici.
On ne parle plus des programmes des candidats mais du danger que court Obama dès qu'il met un pied dehors.

Quand pensez vous?

Pour moi, en parler attise les flammes.

Sweety a écrit:

Vous vous doutez bien que j'étais heureuse dernièrement après que Hilary (même si elle se prépare à l'assassinat de Barack) ce soit alliée à Obama.

En parlant de cette histoire... On ne parle que de ça aux States et même ici.
On ne parle plus des programmes des candidats mais du danger que court Obama dès qu'il met un pied dehors.

Quand pensez vous?

Pour moi, en parler attise les flammes.

Un sénateur afro-américain démocrate qui fait campagne pour l'investiture présidentielle américaine. Une candidature qui évidemment est risquée et dans un pays comme les Etats-Unis, Obama s'est fait beaucoup d'ennemis. Un scénario parfaitement identique à la première saison de 24.
Quand la réalité rejoint la fiction.

Ouais. Mais espérons qu'il ne ce fasse pas tuer. Si c'était le cas, le pays risquerait de partir en couille. Et des émeutes risqueraient d'éclater de partout. C'est comme ça que je vois les choses.

Jam a écrit:

Ouais. Mais espérons qu'il ne ce fasse pas tuer. Si c'était le cas, le pays risquerait de partir en couille. Et des émeutes risqueraient d'éclater de partout. C'est comme ça que je vois les choses.

Des présidents américains ont été victimes d'attentats, qu'ils soient démocrates ou républicains. On a hélas plus d'exemples pour les démocrates, alors jusqu'à l'élection et encore plus s'il est élu, il sera certainement bien protégé.